jeudi 26 juin 2014

Fier d'être français!


Fier d'être français... ok, je conçois que cela sonne comme un vieux slogan nationaliste... Et non, le fait que la France aille en 8ème de finale de la coupe du monde ne me rend pas totalement hystérique... je souhaite simplement vous parler à nouveau de "patriotisme économique"...
La France, par peur de paraître protectionniste, a été l'une des dernières à oser afficher son petit drapeau bleu/blanc/rouge sur ses productions... mais c'est chose faite et on en verra de plus en plus...

Invitée par Lapeyre à découvrir leur nouvelle collection, la semaine dernière, je me suis rendue compte qu'une grande partie de leurs produits sont "Made in France" (cuisine, porte de placard, meuble de salle de bain...) et cela à changé le regard que je portais sur eux... Pour moi Lapeyre se résumait à ce petit gimmick "Lapeyre, y'en a pas deux" ! Ne faut-il pas rappeler que j'ai l'esprit mal tourné et que ce slogan a toujours été associé dans mon esprit, non pas à une paire de jumelles ni à une paire de ciseaux... mais à une paire d'autre chose... peu importe laquelle, dans tous les cas, rien de bien glamour!


De façon quasi-automatique, j'ai eu tendance à décliner toutes mes cuisines en version scandinave... sans trop me poser de questions (pratique une fois que l'on maîtrise le logiciel!)...  mais depuis que Faktum est enterrée (et que je ne maitrise plus rien du tout), vive la concurrence!  
De retour de mon invitation chez Lapeyre, je me suis donc posée la bonne question: Au fait c'est fabriqué où une cuisine Ikéa? N'étant pas une grande journaliste d’investigation, je suis bêtement allée sur des forums et j'ai donc appris que pour le marché européen, une grande partie est fabriquée en Europe de l'est, certaines pièces en Allemagne et une autre partie en Asie... bref rien de bien clair...

J'ai donc aussi compris au passage, pourquoi je ne fréquentais plus les forums, en effet comment rester zen quand on lit : "tu t'en fous d'où elle vient ta cuisine, tu me la manges pas!"
Et c'est donc là que le bât blesse, les français n'ont pas encore tous conscience de ce que cela implique de consommer français! M. de Lapeyre (j'aime bien, ça fait vieille noblesse française...) m'expliquait que depuis deux ans cette question du "Made in France" se posait de plus en plus comme un atout dans ses transactions. La qualité estampillée "française" devient un argument commercial; j'ai retrouvé cette notion dans les forums... mais pas une fois n'a été abordé au cours de mes lectures, la notion de préservation des emplois sur le territoire français... à croire qu'il n'y a pas de crise! (Faut dire qu'en ce moment, je suis professionnellement un peu hypersensible...) Aucune allusion non plus à l'écologie... n'oublions pas que moins il y a de transport, plus on réduit l'empreinte carbone, à croire qu'il n'y pas de pollution, non plus!

Au cours d'une soirée organisée par Tribway le mois dernier, j'ai aussi rencontré la directrice de Miliboo, marque de mobilier qui panache son offre entre des produits d'importation "traçable" (Europe et Asie) et du "Made in France". Son objectif est de ramener au maximum sa production vers la Haute-Savoie. Elle m'a avoué être un peu déçue de l'attitude des consommateurs qui n'étaient pas, selon elle, prêts à dépenser 10 euros de plus pour consommer français...

canapés Miliboo fabriqués en France

Je ne me pose pas là en moralisatrice car même si consommer mieux est au coeur de mes préoccupations (...n'étant pas prête à ne plus consommer du tout), je ne vérifie pas toujours les étiquettes, surtout quand j'ai ABSOLUMENT besoin d'un truc et que j’aurais trop mauvaise conscience de savoir d'où il vient... mais pour des grosses pièces et en particulier pour le mobilier, j'essaye maintenant de m'imposer quelques bonnes questions... Fabrication française ou européene? Design original? Respect de l'environnement et de l'Humain? ou jackpot: Tout à la fois?
Un brin de conscience dans un monde de marché! 

jeudi 19 juin 2014

Chez moi



Aujourd'hui je vous invite chez moi... enfin pas vraiment chez moi plutôt chez lui : Jean-Baptiste Chapernay-Limon.
Ce jeune homme de 24 ans à eu l'idée de créer une boutique galerie en appartement. 
Cela existait déjà, me direz-vous, mais la petite nouveauté c'est que cela n'est pas sur RDV entre soi, car il "a pignon sur rue" au sens propre... et cela est d’autant plus drôle que dans la même rue, il faut sonner pour entrer chez l'éclaireur... no comment...

©1000 lieux- Paule Hautefort

Installé au 25, rue Hérold (à coté de l’Hôtel O d'Ora Ito son "parrain" de projet), Jean-Baptiste vit dans un appartement en rez-de-chaussée et l'ouvre au public de 10h à 20h (tous les jours sauf le lundi). A l’intérieur tout est à vendre, du canapé aux vêtements, de la décoration florale aux bouteilles de vin, vous pouvez donc, si vous n'avez pas suivi mon dernier DIY vous offrir le Kokedama de Jean-Baptiste! 

©1000 lieux- Paule Hautefort

L'idée est donc super mais la sélection est tout aussi bien, j'ai eu un gros coup de coeur pour le "petit club sandowich" de chez Polit! 

©1000 lieux- Paule Hautefort
©1000 lieux- Paule Hautefort

Pour les non-parisien, même s'il est toujours plus sympa de passer chez moi, vous pouvez aussi retrouver les pièces sur l'E-shop et vous faire livrer partout dans le monde!
Toujours pour les non-parisiens, les marseillais plus précisément (Paris, Paris, on t'....)... enfin pour les marseillais raffinés, Chez moi tiendra une boutique éphémère pendant l'exposition de Daniel Buren au MaMo (projet d'Ora Ito) sur le toit de la cité radieuse! 
Entre le Mucem et le Mamo, depuis le temps que je le dis, il faut vraiment que j'aille faire un tour à Massilia moi!

Chez Moi, Paris 25, rue Hérold 75001 Paris
Tous les jours (sauf lundi) de 10h à 20h

Exposition Daniel Buren
du 30 juin au 30 septembre 2014
MaMo
cité radieuse
280 boulevard Michelet
13008 Marseille

jeudi 12 juin 2014

Keep calm and drink Caïpirinha


Entre les orages destructeurs du weekend dernier et l'Age de Glace 4 que mon fils m'a forcé à regarder, j'ai eu cette semaine, une grosse montée d'angoisse... 
Ambiance film d'anticipation-catastrophe: Le réchauffement climatique, la nature qui se déchaîne, la fonte de la banquise, l'Apocalypse serait-elle pour bientôt?
Rien n'est moins sûr en ce qui concerne l'imminence de la fin du monde mais la déferlante tropicale qui s'abat sur la planète, elle, est bien là! 
Et oui, nul ne peut l'ignorer, c'est parti pour quatre semaines de football au rythme du Brésil... youpi..... On s'en réjoui, n'est-ce pas Julie?
Puisque Paris est devenue une zone subtropicale... positivons... Caïpirinha et déco tropicale pour tous, cela devrait nous aider à traverser cette épreuve! 

1000 lieux
Pot tuteur Bacsac; Assiettes Olhar o Brasil Fleux; Fauteuil Cyborg Magis by Marcel Wanders Merci; Torchon monoprix; Plateau monoprix; Lampe Amanita Fratelli Campana Alessi; Papier-peint Palm Jungle Cole&Son.

jeudi 5 juin 2014

DIY Kokedama

1000 lieux

Je vous propose aujourd'hui le 1er DIY de 1000 lieux... et j'espère qu'il y en aura beaucoup d'autres!

Comme le soleil semble être enfin être de la partie, j'ai des envies de jardinage...
Jardiner sans jardin et ni terrasse n'étant pas évident, nous allons réaliser des Kokedama. Un jeu d'enfant vous allez voir!

Apparues au Japon dans les années 90, ce sont de petites sphères de mousse dans lesquelles s'épanouissent des plantes. Toute espèce peut s'acclimater dans un Kokedama mais il est judicieux de commencer avec des plantes intérieures qui supportent bien l'humidité. Le principe est simple, il suffit de créer un substrat bien drainé et de garder un bon taux d' humidité au coeur de la sphère grâce à la mousse.

1000 lieux

Matériel (j'ai tout trouvé chez Truffaut):
-de petites plantes tropicales ou des fougères
-de la mousse végétale (Truffaut aussi coté fleuriste)
-de la terre à Bonsaï 
-du terreau
-de la ficelle
facultatif
-sphaigne
-mini billes d'argile

1000 lieux

Sortir les plantes de leur pot et enlever le maximum de terre autour des racines en faisant attention de ne pas les abimer.

1000 lieux

Mélanger 1/3 de terre à Bonsaï, 1/3 de terre, 1/3 d'eau (éventuellement un peu de sphaigne et quelques billes d'argile) et former des boules.
Faire un trou et y glisser la plante, restructurer la boule autour de la plante et égoutter.

1000 lieux

Découper la mousse et la rabattre autour de la boule en la fixant à l'aide de la ficelle.

1000 lieux

Vous pouvez attacher une ficelle pour suspendre votre Kokedama ou bien le poser sur une soucoupe.

Pour l'entretien, il suffit de plonger la sphère dans de l'eau une à deux fois par semaine et de penser à vaporiser la mousse de temps à temps.

Et voilà mon "string garden" (à ne pas confondre)....

1000 lieux