dimanche 3 décembre 2017

Petite madeleine végétale #2: Phytolacca americana


Après une très longue absence, j'ai comme une petite envie de bloguer... et de vous proposer une nouvelle petite madeleine...

Motivée par un planning ultra chargé en mode "panique", me rapprochant inexorablement du burnout et de la dépression... Le tout sur fond de procrastination intense... Je ne vois rien d'autre à faire que raconter ma life... ou d'aller picoler (mais j'ai été refroidie pour ne pas dire glacée voire même tétanisée par Maryline le dernier film de Guillaume Gallienne)... 

Donc, alors que je dois impérativement rendre des travaux de groupe et de binômes (oui, oui je suis toujours en reprise d'études, je ne sais pas si cela s'arrêtera un jour...)... Je m'interroge... force est de constater que non je ne suis pas faite pour vivre en meute: Ces rendus collectifs m'obsèdent plus que de raison! 

Donc en feuilletant, ma nouvelle acquisition "flore des friches urbaines", au lieu de me concentrer sur un dossier comparatifs friches urbaines/friches agricoles, je divague sur le dossier ma vie/mon oeuvre sur un air de Philippe Katerine...  
J'aime les friches, pourquoi j'aime les friches, parce que j'aime les friches, pourquoi j'aime les friches, parce que j'aime les friches, j'aime les friches! 
Bien sûr ne nous leurrons pas j'aime les friches comme tout le monde, parce que c'est à la mode, mais j'aime à fantasmer sur mon originalité.
Je me rappelle alors mon enfance... et me voilà en quête de Phytolacca americana. LA plante qui symbolise pour moi la friche et qui bien évidement n'est pas dans le bouquin.   


Nom scientifique: Phytolacca americana
Nom vernaculaire: Raisin du teinturier
Morphologie: C'est une espèce de plante grande et vigoureuse (jusqu'à 3 m), à tiges rosâtres, grandes feuilles et fleurs blanchâtres en grappes érigées, retombant au fur et à mesure que les fruits mûrissent.
Milieu: La plante pousse dans les secteurs boisés humides (ripisylves), sur les sols riches en friche ou acide (Landes de Gascogne). Cette plante entraîne une baisse de la richesse floristique (elle concurrence et élimine la flore autochtone environnante, sauf la ronce et la fougère)
Elle est classée peste végétale par l'Union internationale pour la conservation de la nature

Une plante somme toute bien sympathique qui poussait à foison dans mon jardin; sauf que ce n'était pas un jardin mais une friche... 
Tel était mon terrain de jeu: une grande parcelle en centre ville enserrée de jardins privés... au bout une brèche non clôturée donnant sur un terrain vague puis la rue...
La jungle + mon chien + moi = la liberté.
La vie quoi. 
Je n'ai jamais osé sortir du terrain, pourtant rien ne m'en aurait empêché...
Non, je préférais jouer au milieu de ma forêt de Phytolacca americana telle la charmeuse de serpent du tableau du douanier Rousseau (on n'évitera pas la bande son associée... totalement concomitante) accompagnée de mon fauve couleur de feu!
Que histoires, que d'aventures, au pied de cette plante géante....
Et puis un jour -minute Cosette, attention ça va vite- Mon chien meurt, mon père part, ma mère cultive son jardin... Adieu jungle et Phytolacca americana... 
Fin du rêve...